GENERATION DU "PORTABLE EN PAUSE"

Que faire du "portable en play" ?

A la rentrée 2025.2026, le système éducatif français lance une opération dénommée “le portable en pause” dans les écoles, collèges et universités. Cette opération consiste à consacrer des espaces ou créer des dispositifs pour séparer les apprenants de leurs portables pendant qu’ils sont en cours. Les raisons de cette initiative sont liées à la baisse du niveau intellectuel et à la dégradation des relations interpersonnelles.

Des élèves d'un collège français mettant leur téléphone portable dans une housse verrouillée jusqu’à la fin des cours

L’espace numérique engendre la violence, la rupture des liaisons familiales et sociales. L’intelligence des apprenants se trouve menacée de destruction ou d'atrophie. La perte du goût pour les études s’installe au profit de l’attachement au portable. La capacité d’analyse et d’approche pertinente des situations baisse. L’éducation tombe dans la léthargie. Les conséquences augmentent : elles ont pour noms : la violence, l’absence de réflexion, d’écriture, le manque d’attention, la perte du sens de l’écoute, la perte de repères culturels et sociaux. Cela semble aller si vite que chaque jeune risque de devenir "homme instant" ou sujet aux addictions. L’ère de la déliaison avec la société et la nature poind à l’horizon. Le devoir de co-éducation des parents devient un vain engagement. L’école devient vulnérable aux néfastes et destructrices instructions des réseaux sociaux. Les apprenants forcenés subissent la dictature du portable et développent un esprit distordu. Dans ces conditions, la transmission du savoir et la socialisation s’opposent. La panacée proviendrait de la réduction des espaces de distractions numériques et de création de la place pour les activités cognitives et interrelationnelles. L’urgence se crée d’éviter que l’homme devienne un objet du portable, plutôt que le contraire. C’est peut-être cette solution qu’apporte la mesure du "portable en pause" qui suppose logiquement le "portable en play". Il urge de circonscrire la notion du "portable en play" pour mieux appréhender le portable en pause”. L’initiative de “portable en pause” mérite d’être imitée par des pays en crise d’éducation de la jeunesse. La génération actuelle doit se laisser réformer et orienter. Car elle est noyée dans le bain numérique et possédée par le portable. Son esprit tombe en douce aliénation par cet instrument chronophage et dévoreur de la moralité et déconstructeur de la nature humaine. Sa capacité éthique est inhibée. Ses capteurs sensoriels sont envahis et avachis par des sollicitations obscènes, des images agressives et criminelles. La tricherie remplace le savoir. Marge de manœuvre Et pourtant, la coresponsabilité des parents est indispensable. "Le portable en play" sera réservé et deviendra la marge de manœuvre des parents pour contribuer à assurer la complémentarité de la formation de chaque apprenant en voie de se perdre au contact permanent du portable. Mettre fin à la corruption et au détournement des esprits par le portable bridera les vices. La société actuelle court déjà le risque de devenir artificielle. Son contact permanent avec le portable doit être mesuré et considéré comme une occasion de dépersonnalisation volontaire ou inconsciente. Le "portable en play" visera à l’objectivation du portable et à la subjectivation de l’homme. Le combat contre l’usage incontrôlé du portable doit mobiliser toutes les familles et tout éducateur. Que le "portable en pause" serve à la concentration, au développement de l’esprit scientifique et à la socialisation de l’apprenant, et que le "portable en play" serve à soutenir les efforts de recherche et d’approfondissement de la connaissance à la maison, en famille ou en dehors des murs de l’école. L’apprenant y aura trouvé son équilibre moral, psychologique, intellectuel et social. Pouvoir gérer le "portable en pause", c’est s’apprêter à le gérer "en play".